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Enrubannage de luzerne : viser 60 % de matière sèche

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Stéphane Violleau, de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme, a suivi des chantiers d’enrubannage de luzerne. Il estime que 60 % de matière sèche est une valeur optimale pour presser et filmer le fourrage : « Au-delà, la luzerne enrubannée perd facilement un ou deux points de MAT. En cause, un taux de pertes de feuilles plus important pendant l’andainage ou le pressage sur les fourrages les plus secs. Les bottes les plus humides sont plus faciles à tasser et contiennent moins d’air, ce qui améliore leur conservation. Si l’éleveur vise une teneur plus basse de 50 à 55 % de MS, la qualité est préservée.

En contrepartie, il se retrouve avec au moins une botte supplémentaire par hectare. Cela lui revient donc plus cher en film plastique. » Autre point important : pour le liage, il est préférable d’utiliser du filet ou un film plutôt que de la ficelle. L’objectif est d’avoir des bottes régulières, sans brins saillants sur les bords. C’est d’autant plus vrai avec de la luzerne dont les tiges très dures peuvent ressortir et percer le plastique au niveau des arêtes. Par rapport à un fourrage de graminées, deux à quatre couches de film supplémentaires sont parfois nécessaires.

Quelques constructeurs d’enrubanneuses proposent des systèmes de recouvrement astucieux, comme la technologie Kuhn 3D. Avec ce principe, la face ronde et les arêtes sont recouvertes en premier, afin d’envelopper les brins qui débordent. Puis la machine emballe la botte dans son intégralité.

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